Entrepreneurship
Escompte sur achats !
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Lors de vos achats de fournitures ainsi que de vos matières premières, il peut arriver que votre fournisseur vous propose un escompte de fidélité, un escompte de volume ou tout autre escompte, comme par exemple, octroyer sur votre facture d’achat un escompte de 2 %, 10 jours, net 30 jours. Si vous effectuez votre paiement dans les 10 jours de la date de votre facturation, vous disposez donc de l’escompte de 2 % alors, si vous possédez un bon fond de roulement à l’intérieur de votre entreprise, cet escompte peut se révéler très intéressant. Imaginez, 2 %, 10 jours c’est beaucoup plus rentable que 2 % annuellement. Si votre santé financière vous le permet, vous pouvez même le proposer à vos fournisseurs et ils seront très heureux de recevoir votre paiement dans les 10 jours plutôt que dans les 30 jours prescrits ou plus.
Par contre, il est peut-être moins intéressant pour vous, de faire de même avec vos clients. Coût variable ou frais fixe ?
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Il existe 2 catégories de dépenses en entreprise.
- - Dépense en immobilisation.
- - Dépense d’exploitation.
- Les dépenses en immobilisations représentent principalement les dépenses que vous effectuez en machineries, équipements, mobilier et bien d’autres différentes dépenses qui peuvent entrer dans ce type de catégorie de dépenses d’immobilisation. Ces dépenses sont amortissables.
- Pour ce qui est des dépenses d’exploitation, on retrouve aussi 2 catégories, soit des frais fixes ainsi que des frais variables d’exploitation. Ces frais sont considérés comme des coûts directs ou indirects à la production et ne sont pas amortissables, ils sont donc comptabilisés directement à la dépense.
2% par mois = 24% par année ?
- Lorsque vous observez sur votre facture d’achat, ou que vous inscrivez sur votre facture de vente, que des frais de 2 % par mois, 24 % par année seront facturés sur tout compte passé dû, votre calcul n’est pas nécessairement véridique, si vous cumulez les intérêts.
- Si vous faites les calculs, vous verrez que les 2 % de frais que vous ajoutez, s’additionne à chaque mois passés dû au solde du début. Alors si vous avez une facture de vente 100.00 $ faite le 15 janvier de l’année en cours, vous voulez que la facture soit réglée au plus tard le 15 février de la même année donc, prenons l’exemple que votre client ne vous paie pas avant 12 mois, le 15 janvier de la prochaine année votre compte est toujours en souffrance, ce qui nous mène au 12e mois après la date de facturation. Durant ces 12 mois, vous avez généré 26.82 $ en frais d’intérêts qui se sont cumulés au solde du début, cela représente 26.8 % en frais d’intérêts annuellement. Donc, il n’est pas véridique de mentionner que 2 % de frais par mois, représente 24 % par année, mais plutôt 26.8 % annuellement. Il faut bien l’avouer, il est plutôt courant de voir 24 % par année sur tous comptes passés dû, ce qui n’est pas catastrophique en soi.
- Sachez par contre, qu’il est difficile de percevoir ces frais additionnels, car au niveau légal, il faut que votre client endosse et signe spécialement cette clause et professionnellement, il est peu recommandé voir même assez mal vu de faire signer cette clause par votre client mais, après-tout, le but est plutôt dissuasif.
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Soyez bien informé ?
- Entrepreneurs, soyez bien avisés et surtout soyez prudents, il y a plusieurs entreprises qui ignorent peut-être cette règlementation de la Commission des normes, de l’équité, de la santé et de la sécurité du travail (CNESST), organisme qui auparavant, était mieux connu sous le nom de la Commission des Normes du Travail (CNT).
- Soyez informés, qu’en cas de mise à pied, il se peut que votre mise à pied soit considérée comme un licenciement collectif, alors prenez le temps de bien vous informer auprès de la CNESST avant d’emboiter le pas. Il existe un dépliant informatif sur le sujet du licenciement que vous pouvez vous procurer sur le site de la CNESST qui porte le nom de : L’avis de licenciement collectif et l’avis de cessation d’emploi. Cette brochure, peut vous sauver bien des tracas, bien des soucis et surtout beaucoup, beaucoup d’argent.
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En étant bien informé, vous pourrez peut-être vous éviter de payer à chacun de vos employés 8 semaines ou plus de salaires. $$$$$
(Loi sur les normes du travail, art. 84.0.1) -
L’avis de licenciement collectif :
De 10 à 99 salariés délai de l’avis de 8 semaines De 100 à 299 salariés délai de l’avis de 12 semaines De 300 salariés et plus délai de l’avis de 16 semaines -
LICENCIEMENT COLLECTIF - Il y a licenciement collectif quand un employeur met fin à l’emploi de 10 salariés ou plus d’un même établissement sur une période de 2 mois consécutifs ou met à pied au moins 10 salariés d’un même établissement pour une période de plus de 6 mois.
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L’employeur doit alors transmettre, dans les délais prévus par la loi, l’avis de licenciement collectif au ministre du Travail, de l’Emploi et de la Solidarité sociale et à la Commission des normes, de l'équité, de la santé et de la sécurité du travail. Il doit aussi l’afficher dans l’établissement où travaillent les salariés licenciés et, s’il y a lieu, en faire parvenir une copie à l’association accréditée qui les représente. Au moment de la mise à pied, l’employeur doit s’assurer de remettre au salarié toutes les sommes qui lui sont dues : salaire, heures supplémentaires, indemnité de vacances (4 % ou 6 %), etc.
***Source : Commission des normes, de l’équité, de la santé et de la sécurité du travail (CNESST).
Pour en connaitre davantage sur le sujet, vous pouvez nous joindre à : info@gestionpmc.ca et, nos professionnels se feront un plaisir d’entrer en contact avec vous, afin de prendre rendez-vous et d’être en mesure d’adapter nos services avec précision selon vos besoins.