Entrepreneurs

  • Saviez-vous ?

  • Portez une attention particulière lorsque vous désirez calculer votre marge de profit net. Si vous avez un produit qui vous a coûté 822.59 $ en matériel et en main-d’œuvre à produire et que vous désirez faire une marge de profit de 15 %, il ne suffit pas simplement de prendre 822.59 $ et de le multiplier par 15 %.
  • Si nous reprenons nos données ci-haut énoncées qui sont: 822.59 $ X 15% cela nous donne un profit de 123.39 $ donc, en faisant cet exercice de la façon suivante, notre prix de vente devrait se situer à: 945.98 $
  • Afin de valider notre calcul de notre marge de profit brut de 15 % à 123.39 $, nous allons faire l’exercice suivant :
  • Prenons notre prix de vente que nous avons calculé à 945.98 $ et déduisons notre 15 % de marge de profit désiré : 945.98 $ - 15 % = 804.08 $ alors que notre coût de production se situe réellement à 822.59 $, nous essuyons donc une perte par rapport au profit désiré de 15 %.
  • Reprenons notre prix de vente qui est : 945.98 $ qui représente notre 100 %
    Notre coût de production qui est : 822.59 $ qui représente 86.9 %
    Et enfin, notre profit brut qui est de : 123.39 $ qui représente 13.1 %
  • Alors que nous sommes entièrement convaincus que nous avons effectué un profit brut de 15 %, nous constatons que notre profit, est nettement inférieur, soit de seulement 13.1 % donc, nous essuyons une perte de profit de 1.9 % par rapport à notre budget initial à chaque vente que nous effectuons. Et supposons que nous conservons cette façon de calculer durant toute notre année financière, nous encaissons en fin d’exercice une perte de 1.9 % de notre chiffre d’affaire, ce qui a pour effet d’affecter directement notre marge de profit brut.
  • Solution :
    822.59 $ X 100
              85           =   967.75 $    Vrai

    Donc : 967.75 $ = 100 % notre prix de vente.
    822.59 $ = 85 % notre coût de production.
    145.16 $ = 15 % notre marge de profit brute.
  • Si nous calculons la différence entre le 145.16 $ et le 123.39 $ cela nous donne une perte de 21.77 $ par unité vendue. Supposons que durant toute notre année fiscale nous avons vendu 100 unités par semaine, nous avons un manque à gagner de 2 177.00 $ par semaine, imaginez à la fin de l’année...
    À la fin de votre année fiscale, cela peut représenter une très grande différence entre une perte et un profit et affecter grandement votre seuil de rentabilité.
    La même chose peut se produire si vous effectué l’achat / revente de produits fabriqués à votre commerce de détail, d’autant plus que les marges de bénéfice sont souvent très mince afin de rester compétitif sur le marché.

  • 2% par mois = 24% par année ?

  • Lorsque vous observez sur votre facture d’achat, ou que vous inscrivez sur votre facture de vente, que des frais de 2 % par mois, 24 % par année seront facturés sur tout compte passé dû, votre calcul n’est pas nécessairement véridique, si vous cumulez les intérêts.
  • Si vous faites les calculs, vous verrez que les 2 % de frais que vous ajoutez, s’additionne à chaque mois passés dû au solde du début. Alors si vous avez une facture de vente 100.00 $ faite le 15 janvier de l’année en cours, vous voulez que la facture soit réglée au plus tard le 15 février de la même année donc, prenons l’exemple que votre client ne vous paie pas avant 12 mois, le 15 janvier de la prochaine année votre compte est toujours en souffrance, ce qui nous mène au 12e mois après la date de facturation. Durant ces 12 mois, vous avez généré 26.82 $ en frais d’intérêts qui se sont cumulés au solde du début, cela représente 26.8 % en frais d’intérêts annuellement. Donc, il n’est pas véridique de mentionner que 2 % de frais par mois, représente 24 % par année, mais plutôt 26.8 % annuellement. Il faut bien l’avouer, il est plutôt courant de voir 24 % par année sur tous comptes passés dû, ce qui n’est pas catastrophique en soi.
  • Sachez par contre, qu’il est difficile de percevoir ces frais additionnels, car au niveau légal, il faut que votre client endosse et signe spécialement cette clause et professionnellement, il est peu recommandé voir même assez mal vu de faire signer cette clause par votre client mais, après-tout, le but est plutôt dissuasif.

  • Soyez bien informé ?

  • Entrepreneurs, soyez bien avisés et surtout soyez prudents, il y a plusieurs entreprises qui ignorent peut-être cette règlementation de la Commission des normes, de l’équité, de la santé et de la sécurité du travail (CNESST), organisme qui auparavant, était mieux connu sous le nom de la Commission des Normes du Travail (CNT).
  • Soyez informés, qu’en cas de mise à pied, il se peut que votre mise à pied soit considérée comme un licenciement collectif, alors prenez le temps de bien vous informer auprès de la CNESST avant d’emboiter le pas. Il existe un dépliant informatif sur le sujet du licenciement que vous pouvez vous procurer sur le site de la CNESST qui porte le nom de : L’avis de licenciement collectif et l’avis de cessation d’emploi. Cette brochure, peut vous sauver bien des tracas, bien des soucis et surtout beaucoup, beaucoup d’argent.
  • En étant bien informé, vous pourrez peut-être vous éviter de payer à chacun de vos employés 8 semaines ou plus de salaires. $$$$$
    (Loi sur les normes du travail, art. 84.0.1)
  • L’avis de licenciement collectif :
    De 10 à 99 salariés délai de l’avis de 8 semaines
    De 100 à 299 salariés délai de l’avis de 12 semaines
    De 300 salariés et plus délai de l’avis de 16 semaines
    ***Source : Commission des normes, de l’équité, de la santé et de la sécurité du travail (CNESST).

  • LICENCIEMENT COLLECTIF
  • Il y a licenciement collectif quand un employeur met fin à l’emploi de 10 salariés ou plus d’un même établissement sur une période de 2 mois consécutifs ou met à pied au moins 10 salariés d’un même établissement pour une période de plus de 6 mois.
  • L’employeur doit alors transmettre, dans les délais prévus par la loi, l’avis de licenciement collectif au ministre du Travail, de l’Emploi et de la Solidarité sociale et à la Commission des normes, de l'équité, de la santé et de la sécurité du travail. Il doit aussi l’afficher dans l’établissement où travaillent les salariés licenciés et, s’il y a lieu, en faire parvenir une copie à l’association accréditée qui les représente. Au moment de la mise à pied, l’employeur doit s’assurer de remettre au salarié toutes les sommes qui lui sont dues : salaire, heures supplémentaires, indemnité de vacances (4 % ou 6 %), etc.
    ***Source : Commission des normes, de l’équité, de la santé et de la sécurité du travail (CNESST).

Pour en connaitre davantage sur le sujet, vous pouvez nous joindre à : info@gestionpmc.ca et, nos professionnels se feront un plaisir d’entrer en contact avec vous, afin de prendre rendez-vous et d’être en mesure d’adapter nos services avec précision selon vos besoins.